La Fonderie Horne, une compagnie Glencore, importe des matières recyclées et des concentrés (les intrants) qui doivent être entreposés de façon sécuritaire pendant une certaine période avant d’être traités.
De plus, l’entreprise produit, par différents travaux sur son site, des matières résiduelles non dangereuses comme des résidus de procédés, des métaux, des cartons, du bois, des pneus, des barils de plastiques, des barils de caoutchouc, des résidus de construction ou des déchets domestiques. Ces résidus doivent quand même avoir un traitement particulier pour éviter toute contamination externe.
Par ses opérations de fonderie, l’entreprise génère aussi des résidus miniers dangereux qui doivent eux aussi être traités de façon sécuritaire pour l’environnement. Notons qu’au fil des années, la Fonderie Horne a dû créer plusieurs parcs de résidus dont les digues doivent faire l’objet d’une attention particulière.
Les concentrés de cuivre et certains résidus recyclés contiennent du soufre, qui, lorsqu’il est chauffé dans les fours de la fonderie, se transforme en dioxyde de soufre (SO₂), un gaz polluant qui peut avoir des effets néfastes sur la santé respiratoire et l’environnement. Les processus de manipulation, de transport et de fusion des intrants génèrent également des poussières contenant divers contaminants qui peuvent se disperser dans l’air ambiant.
Priorité au respect des normes environnementales : Bien qu’il n’existe pas de teneurs maximales en contaminants spécifiées pour les intrants, l’autorisation souligne que le respect des normes environnementales, notamment à la station légale de surveillance de la qualité de l’air, prime sur la nature des intrants utilisés dans le procédé. La Fonderie Horne doit donc gérer ses intrants en conséquence pour assurer le respect des normes en vigueur.
Gestion de l’entreposage et du routage
Actions prévues | Échéancier | Avancement |
Condition n°3 : Amélioration des méthodes d’entreposage des intrants L’autorisation stipule que la Fonderie Horne doit continuer à améliorer ses méthodes d’entreposage des intrants. Cela inclut la création d’un tableau permettant d’identifier les lieux d’entreposage de chaque lot, assurant ainsi une traçabilité et une gestion optimisée des matières premières. |
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Condition n°4 : Gestion des émissions fugitives en lien avec les activités de routage sur le site de la Fonderie Horne Déposer un plan d’action visant à encadrer les émissions fugitives associées aux activités de transport sur le site. Ce plan nécessite l’approbation du MELCCFP. |
En cours | |
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Juin 2024 | En attente d’approbation |
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Décembre 2026 | |
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Avril 2027 | |
Dans le cadre de son quatrième plan d’action visant l’atteinte des normes de l’annexe K du RAA dont une moyenne annuelle de 3 ng/m³ pour l’arsenic demeure, qui sera déposé d’ici 2027, la Fonderie Horne doit inclure des mesures visant à augmenter la capacité d’entreposage intérieur des concentrés et à resserrer les critères d’entreposage extérieur. Ces mesures visent à réduire les émissions atmosphériques liées à l’entreposage des matières premières. | Pour en savoir plus |
Gestion des intrants et matières dangereuses
Actions prévues | Échéancier | Avancement |
Condition n°1 : Critères d’acceptabilité des intrants au procédé Validation des compositions chimiques : Les clients de la Fonderie Horne doivent fournir les compositions chimiques de chacun de leurs lots. La fonderie est tenue de valider les données pour 10 % des analyses chimiques reçues, garantissant ainsi la conformité des intrants aux spécifications requises et minimisant les risques liés à la présence de contaminants indésirables. |
Information régulièrement reçue | |
Condition n°1 : Contamination par des matières dangereuses. Les compartiments des véhicules et les contenants contaminés par des matières dangereuses recyclées devront être décontaminées avant de quitter le site de l’établissement. |
Non reçu par le Comité de vigie |
Gestion des résidus miniers
Actions prévues | Échéancier | Avancement |
Condition n°2 : Les boues de traitement de l’UTAF sont entreposées par alternance dans le parc Quémont 2 et dans le parc Noranda 5 par codéposition avec les résidus de scories. |
Non reçu par le Comité de vigie | |
Étude n°IV-1 : Évaluation de la stabilité géotechnique et de la performance environnementale des digues du bassin Nord-Osisko pour assurer leur intégrité et prévenir les risques de contamination environnementale. |
En cours | |
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Décembre 2023 | En attente d’approbation |
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Décembre 2024 | Non reçu par le Comité de vigie |
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Juillet 2025 | |
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Juillet 2026 |